taboes mentale gezondheid doorbreken jef willem insentials

Podcast épisode 22 : Briser les tabous autour de la santé mentale avec Jef Willem.

La santé mentale est aujourd'hui plus discutée que jamais. Cependant, de nombreux tabous persistants demeurent. Dans cet épisode spécial de WOW Health Talks du podcast Amandine De Paepe, en collaboration avec Generation WOW, Amandine De Paepe et Barbara De Beir discutent avec Jef Willem, entrepreneur et fondateur de Onbespreekbaar. Il s'agit d'une plateforme qui rend la santé mentale accessible et discutable. Ils abordent des sujets tels que le perfectionnisme, les médias sociaux, le deuil et la résilience émotionnelle. Comment apprendre à être plus indulgent envers soi-même et les autres ? Pourquoi la vulnérabilité est-elle si difficile à accepter ? Comment faire en sorte que les obstacles ne nous freinent pas, mais nous renforcent ? Jef partage des idées et des expériences qui aident à non seulement comprendre la santé mentale, mais aussi à l'adopter.

jef willem insentials

A propos de Jef Willem

Jef Willem, avec son partenaire Nicolas Overmeire, est la force motrice derrière Onbespreekbaar, une plateforme visant à sortir les problèmes de santé mentale du tabou. Jef vit dans une paradoxe fascinante : en tant que personne introvertie, il recherche le calme et un environnement peu stimulant, mais professionnellement, il se trouve constamment au cœur de l'agitation. En tant que DJ, conférencier et entrepreneur, il évolue sans cesse parmi les gens.

Grâce à son esprit entrepreneurial et à ses diverses expériences, il continue de développer des initiatives ayant un véritable impact.

Le plus grand tabou : l'illusion d'être seul avec ses pensées.

Barbara commence directement la discussion et demande à Jef quels sont les tabous qu'il rencontre le plus souvent concernant la santé mentale. Beaucoup de gens pensent que leurs pensées les plus profondes et leurs luttes sont uniques. Ce qui se passe dans leur tête est quelque chose que personne d'autre ne comprend. Selon Jef Willem, c'est le plus grand tabou qui existe encore, même après quatre ans de travail autour de la santé mentale.

Pourquoi pensons-nous que nous sommes seuls ?


Nous parlons peu de nos pensées et sentiments les plus profonds, non pas parce que nous ne voulons pas, mais parce que nous avons souvent l'impression que les autres ne le font pas. Cela crée un cercle vicieux :

  • Nous ne partageons pas nos luttes intérieures, pensant que les autres ne les ont pas.
  • Les autres font de même, si bien que personne ne sait vraiment que ces pensées sont universelles.
  • Nous restons piégés dans l'idée que nous sommes seuls.

Cela fait que beaucoup de personnes continuent de lutter avec des sentiments de solitude et de honte, alors que la réalité est que beaucoup d’autres traversent exactement les mêmes choses.

Briser les tabous commence par le partage

Jef compare cela au secteur de l'alimentation, où Amandine travaille : là aussi, on voit que les gens partagent rarement leurs habitudes alimentaires, leurs luttes ou leurs insécurités, même si c'est un sujet qui touche beaucoup de monde. Ce principe s'applique presque à tous les sujets relatifs à la santé mentale.

Avec Onbespreekbaar, Jef tente de démontrer la force de l'ouverture. En parlant de ce qui est souvent tu, on se rend compte que personne n'est vraiment seul dans ce qu'il ressent. Plus de personnes partagent, moins quelque chose devient « tabou ».

Tu n'es pas seul

L'idée que nous sommes complètement seuls avec nos pensées n'est pas seulement un tabou, c'est aussi une illusion. Chacun a des incertitudes, des doutes et des difficultés. Ce n'est que lorsque nous brisons ce silence que nous réalisons à quel point nous sommes en réalité connectés.

Jef prend l'exemple du processus de deuil. Le deuil est un processus profond et personnel que chacun vit à sa manière. Selon Jef Willem, c'est un sujet encore trop peu abordé, alors qu'il s'agit de quelque chose auquel tout le monde est confronté à un moment donné de sa vie. Il y a aussi une grande différence culturelle à ce sujet. Par exemple, au Mexique, on peut pleurer largement et ouvertement, tandis que dans nos régions, les gens se demandent combien de temps ils « peuvent » faire leur deuil. Pour Jef, c'est la preuve qu'il reste encore beaucoup à faire. Si des sujets comme le deuil sont encore tabous, cela signifie que nous ne sommes qu’au tout début du processus de rendre ces questions importantes plus accessibles à la discussion.

Homme et femme : différents, mais avec des luttes partagées.

Amandine pose la question de savoir s'il existe des différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les problèmes de santé mentale. Selon Jef, il y a effectivement une différence, bien que la cause soit la même. L'essence du problème réside dans la pression sociale exercée sur chaque individu. Cette pression se manifeste de différentes manières :

  • Les femmes entendent souvent qu'elles sont trop émotionnelles, alors que montrer ses émotions est en réalité une compétence précieuse.
  • Les hommes, en revanche, sont souvent découragés d'exprimer leurs sentiments et doivent rester "forts".

Cela crée une paradoxale où nous nous reprochons mutuellement d'être trop émotionnels ou pas assez. Cela commence dès l'éducation des enfants. Quand une jeune fille pleure, on la console, tandis que lorsqu'un garçon pleure, on lui dit souvent "Allez, ne pleure pas, sois fort". Bien que ce soit un cliché, cette attitude est encore profondément ancrée dans notre culture.

Le perfectionnisme : une projection de la société sur l'individu.

Barbara demande l'impact mental du perfectionnisme. Jef décrit le perfectionnisme comme une projection de la société sur l'individu. On nous présente constamment l'idée que tout doit être parfait. Nous voulons être la mère, le fils, le mari parfait, et avoir la relation parfaite.

Le problème, c'est que la perfection n'existe pas. Ce concept n'existe même pas dans la nature. Pourtant, nous n'apprenons pas à filtrer cette pression, ce qui nous ronge. Nous nous imposons des attentes irréalistes, sans réaliser que ces attentes viennent souvent de l'extérieur, et non de l'intérieur.

Quand l'aspiration à la perfection devient destructrice

Jef souligne que l'aspiration à la perfection en soi n'est pas un problème. Les entrepreneurs et les personnes ambitieuses cherchent souvent à s'améliorer dans ce qu'ils font. Le danger survient lorsque nous ne nous permettons aucune erreur et continuons à penser que rien n'est jamais suffisamment bon.

Il voit une différence nette entre les personnes qui peuvent être indulgentes envers elles-mêmes et celles qui se mettent une pression constante. Ceux qui apprennent à grandir étape par étape, sans se punir pour leur imperfection, ressentent beaucoup moins de poids mental.

L'indulgence comme une force sous-estimée

Jef partage une expérience personnelle : autrefois, il était très critique envers les autres et avait toujours quelque chose de négatif à dire sur les gens. Mais il a réalisé plus tard que c'était une projection de la manière dont il était dur avec lui-même. Il ne s'aimait pas, et donc, il exprimait cette frustration à l'extérieur.

Ce n'est que lorsqu'il a appris à s'accepter qu'il a remarqué comment sa vision des autres a également changé. Les personnes qui sont dures avec les autres sont souvent aussi très dures avec elles-mêmes. Cette prise de conscience est, selon lui, essentielle pour se débarrasser du perfectionnisme et développer une image de soi et du monde plus saine et plus réaliste. Barbara confirme la puissance de l'indulgence, envers soi-même, mais surtout envers les autres.

Solitude : un signal de manque de connexion

Un court interlude sur la vulnérabilité amène nos interlocuteurs à parler de l'amitié. Jef souligne que de bonnes amitiés ne se forment que lorsque la vulnérabilité est montrée ou lorsque l'on surmonte ensemble un obstacle. Cependant, ces amitiés ne sont pas évidentes dans notre société. Selon les chiffres, la solitude est un problème pour de nombreuses personnes. C’est un signal de notre cerveau qui indique un besoin de connexion.

L'impact des relations sociales sur la santé mentale

Beaucoup sous-estiment l'importance des interactions sociales sur leur bien-être mental. Jef partage son expérience personnelle : bien qu'après une longue journée, il préfère se poser sur le canapé et regarder Netflix, il remarque que les interactions sociales lui donnent finalement de l'énergie.


Son objectif pour 2025 est donc de consacrer plus de temps aux relations sociales :
✔️ Au lieu de passer une soirée seul à la maison, rencontrer des amis.
✔️ Choisir la connexion, même en cas de fatigue ou de surcharge sensorielle.
✔️ Se rendre compte que le contact social a souvent un effet positif une fois qu'il est vécu.

Cela prouve que la solitude n'est pas toujours causée par un manque de personnes autour de nous, mais par un manque d'interactions profondes et significatives.

Peut-on être seul en tant que jumelle ?

Barbara, l'une des animatrices, a une sœur jumelle identique. Cela ne signifie pas qu'elle n'a jamais ressenti la solitude. Elle raconte comment, pendant son enfance à l'internat, elle ressentait le mal du pays avec sa sœur, et comment leurs émotions se renforçaient mutuellement. "On pourrait penser que l'on a toujours du soutien quand on est à deux, mais parfois cela renforce les sentiments."
Cela souligne que la solitude n’est pas seulement un état physique – on peut être entouré de gens et se sentir pourtant seul.

Solitude et société moderne

Jef souligne que nous vivons dans une société individualiste, ce qui renforce le sentiment de solitude. L'ironie ? Plus les gens vivent proches les uns des autres dans les grandes villes, plus ils se sentent souvent seuls.

Il évoque l'histoire du terme "solitude". Curieusement, ce mot n'existait pas auparavant. Ce n'est qu'à la fin des années 1700 que le terme a émergé. Lors de la première révolution industrielle, "loneliness" a été utilisé pour la première fois.

Les gens se sont massivement déplacés vers les villes, loin des petites communautés soudées. La pression de la performance a augmenté : l'accent a été mis sur la progression individuelle plutôt que sur un sentiment de communauté. Les gens étaient physiquement entourés par d'autres, mais se sentaient mentalement et émotionnellement isolés.

Seul dans une métropole

Le phénomène paradoxal de la solitude en ville est quelque chose que nous observons encore aujourd'hui. Dans des mégapoles comme New York, les gens portent des écouteurs, marchent en regardant leur téléphone et évitent le contact visuel. "Qui connaît encore vraiment ses voisins ?" se demande Barbara.


Jef, quant à lui, vit à Sint-Amandsberg depuis trois ans et demi, mais il ne sait même pas à quoi ressemble sa voisine. Une prise de conscience douloureuse qui illustre comment nos modes de vie modernes nous éloignent de plus en plus les uns des autres.

L'impact des réseaux sociaux : équilibre ou danger ?

Les médias sociaux ont transformé nos vies de nombreuses façons. Ils offrent des possibilités inédites de se connecter, de s'informer et de s'inspirer. Mais en même temps, il existe un risque lié à une utilisation excessive, surtout lorsque les réseaux sociaux deviennent une source rapide de dopamine qui finit par nous laisser vides.

Selon Jef Willem, les médias sociaux ne sont ni bons ni mauvais – ce sont des boîtes vides. Ce que nous en faisons dépend de nous. Certains les utilisent de manière constructive, par exemple pour promouvoir leur entreprise. D'autres deviennent accros au défilement sans fin, sans en tirer quoi que ce soit de précieux. Amandine fait une distinction entre les utilisateurs actifs, qui publient du contenu, et les utilisateurs passifs, qui consomment uniquement. Selon elle, cette dernière catégorie de personnes est souvent surchargée de stimuli, car elles sont submergées par un flot d'informations sans y participer.

Jef raconte que la génération qui grandit aujourd'hui ne connaît qu'un monde avec des smartphones, des médias sociaux et une connexion en ligne constante. Les parents tentent de les accompagner, mais eux-mêmes ont grandi sans cette réalité numérique. Cela crée un décalage dans la manière dont les parents et les jeunes comprennent et utilisent les médias sociaux. Jef anime des ateliers où il aide les parents et les adolescents à comprendre le point de vue de l'autre sur les médias sociaux. Lors de ces séances, la question revient souvent de savoir pourquoi les adolescents utilisent les réseaux sociaux de cette manière et quels désirs se cachent derrière.

Il est également important de réaliser que nous ne faisons que commencer à apprendre à gérer les médias sociaux. Jef prédit que dans vingt ou trente ans, l'équilibre entre le monde en ligne et hors ligne sera naturellement plus équilibré. Certains en feront un usage sain, tandis que d'autres continueront de lutter contre une utilisation excessive – tout comme c'est le cas aujourd'hui avec l'alcool ou d'autres dépendances.

Se connecter à travers les générations et les styles d'attachement : comprendre plutôt que de remplir les vides

Différentes générations, styles d'attachement et préférences en matière de communication peuvent entraîner des malentendus, mais l'essentiel reste le même : nous cherchons tous à nous connecter.

Sur le lieu de travail, les générations se heurtent souvent à cause de leurs habitudes différentes. Les jeunes préfèrent envoyer des messages, tandis que les plus âgés appellent plus souvent. En se concentrant sur les intentions plutôt que sur les frustrations, nous pouvons mieux nous comprendre.

Il en va de même dans les relations. Alors qu'un partenaire veut résoudre immédiatement les conflits, l'autre a besoin de temps pour se préparer à une discussion. Cela peut sembler de la distance pour l'autre, alors qu'il s'agit en fait d'un geste de soin et d'amour.

Une solution simple ? Posez des questions au lieu de supposer ce que quelqu'un veut dire. Cela évite les malentendus et renforce les relations, à la maison, au travail et dans la vie quotidienne.

"Non" est une réponse complète

Poser des limites est un hot topic, surtout sur le lieu de travail. Beaucoup de gens ont du mal à dire « non », mais encore plus à accepter un « non ». Ils se sentent souvent obligés de se justifier immédiatement, comme si un simple « non » ne suffisait pas. Pourtant, "non" est une réponse complète et n'a pas besoin d'explications détaillées.

Les personnes qui ont du mal à dire non agissent souvent selon une mentalité de « plaisantier ». Elles ne veulent pas décevoir les autres, mais elles oublient que poser des limites apporte de la clarté et du respect. Une brève explication peut aider à rester poli et direct sans avoir à donner des excuses inutiles.

Poser des limites est non seulement important sur le plan personnel, mais aussi professionnel. Dans un contexte professionnel, il est utile d'être direct et de ne pas faire de compromis inutiles.

En posant de manière cohérente et claire vos limites, vous évitez un stress inutile et créez plus d'espace pour ce qui est vraiment important, tant dans votre travail que dans votre vie personnelle.

Défis passifs et actifs

Dans notre société trépidante, la déconnexion est un sujet brûlant. Mais est-ce que cela fonctionne pour tout le monde ? Pour certains, le calme et le silence sont les meilleures façons de se retrouver, tandis que d’autres tirent leur énergie de l’action et du défi. La distinction entre les stimuli ou défis passifs et actifs joue un rôle important dans ce processus, selon Jef.

Les défis passifs sont les choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, comme payer des factures ou le stress au travail. Souvent, lorsque les gens sont en surstimulation, ils éliminent leurs défis actifs, comme le sport ou les loisirs, ne conservant finalement que des défis passifs. Cela augmente la charge mentale et réduit le sentiment de contrôle.

Ce qui est souvent plus efficace, c’est l’inverse : choisir délibérément un défi actif, comme un nouveau sport ou une activité créative, peut aider à stimuler le cerveau de manière saine. Cela procure un sentiment d’autonomie et de compétence, ce qui contribue à la résilience mentale.

Résoudre le problème de la surstimulation ne signifie donc pas toujours qu’il faut faire moins, mais plutôt qu’il faut choisir plus consciemment ce que l’on fait. Trouver un équilibre entre détente et défi actif est la clé pour maintenir une énergie mentale durable.

Les obstacles comme opportunités

Dans la vie, nous rencontrons tous des obstacles. La manière dont nous les abordons détermine s'ils nous freinent ou nous renforcent. C'est un principe de la philosophie stoïcienne : "L'obstacle est le chemin."

Un exemple personnel de Jef est le lancement de Onbespreekbaar. Au début, la plateforme a reçu de vives critiques et a même été "annulée" parce que les fondateurs n'étaient pas des psychologues. Cela a semblé être un énorme revers, mais en réfléchissant profondément à leur rôle et à leur valeur ajoutée, l'obstacle est devenu le cœur de leur mission. Ils ont clarifié qu'ils n'étaient pas des thérapeutes, mais qu'ils faisaient le lien entre les personnes en recherche d'aide et les professionnels adéquats. Cela a renforcé l'ADN de Onbespreekbaar.

Ce principe s'applique à de nombreux défis dans la vie. Parfois, il est nécessaire de prendre du recul et de voir l'obstacle sous un autre angle. Plutôt que de nous laisser freiner, nous pouvons le voir comme une opportunité de grandir.

Une autre leçon importante est de ne pas accorder trop d'importance aux opinions des autres. Celui qui vit selon la validation externe, qu'il s'agisse de louanges ou de critiques, reste dépendant de la réaction du monde extérieur. La véritable force réside dans la validation interne : savoir ce pour quoi on se bat, indépendamment de la confirmation externe.

En fin de compte, il ne s'agit pas seulement de rendre la santé mentale plus abordable, mais aussi d'écouter réellement. Chacun a son propre chemin, et parfois le plus grand obstacle est précisément l'indicateur de la direction vers la croissance.

verantwoordelijkheid nemen veerkracht

Prendre la responsabilité et développer la résilience

Barbara souligne que beaucoup de gens attribuent la cause de leurs problèmes à l'extérieur d'eux-mêmes. "C'est lui qui a fait ça", ou "Ce n'est pas ma faute", sont des réactions courantes. Mais la véritable croissance commence lorsque nous osons prendre la responsabilité de la manière dont nous réagissons aux revers.

Il y a une différence importante entre la culpabilité et la responsabilité. Quelqu'un qui a eu une enfance difficile ou qui a été confronté à des schémas familiaux malsains n'en porte pas la culpabilité. Mais il est de sa responsabilité de décider comment il va y faire face. Le traumatisme intergénérationnel, par exemple, n'est la faute de personne, mais il peut être un schéma que vous décidez de briser.

Conseils pour se sentir mieux mentalement

Amandine fait référence à un article de journal récent qui indique que prendre des antidépresseurs n'est pas LA solution. Elle demande à Jef des conseils concrets pour faire face aux luttes mentales.

Contrôle et focus

L'un des principaux enseignements pour la résilience, selon Jef, est la prise de conscience de ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas. Dans de nombreuses situations, les gens gaspillent de l'énergie sur des choses sur lesquelles ils n'ont aucune influence.

En se concentrant sur ce qui est effectivement sous notre contrôle, on reprend son autonomie. Cela vaut tant dans les situations professionnelles que personnelles. Si un fournisseur est en retard, cela échappe à votre pouvoir, mais vous pouvez tout de même communiquer avec votre équipe et ajuster votre planning.

Entrer dans un état de flow : se détacher des pensées négatives

Être constamment préoccupé par sa santé mentale peut, paradoxalement, avoir un effet contre-productif. Si l'on réfléchit toute la journée à ce que l'on ressent, on reste coincé dans sa propre tête. Le cerveau cherche alors automatiquement des pensées négatives.

Il est donc important de se distraire de temps en temps et de se mettre dans un état de "flow". Cela peut passer par des activités créatives comme construire un set de Lego, colorier des mandalas ou faire du sport. Le ski en est un bon exemple : on ne peut pas réfléchir aux problèmes quand on doit se concentrer totalement sur la descente.

Le pouvoir du mouvement et de la connexion sociale

Outre la distraction individuelle, l'interaction sociale joue également un rôle important dans le bien-être mental. Un véritable contact avec la famille et les amis, sans la distraction des smartphones, aide à se sentir mieux dans sa peau. Le mouvement y contribue aussi, non seulement pour la santé physique, mais surtout pour la résilience mentale.

De nombreuses entreprises pourraient combiner le mouvement et les conversations, par exemple en organisant des réunions pendant des promenades. Même à l'école, il devrait y avoir davantage d'attention portée à l'apprentissage actif, car les enfants restent trop souvent assis. Se déplacer ensemble crée une forme naturelle de connexion et stimule les conversations ouvertes.

Pensée finale : L'équilibre entre les stimuli

Au final, il s'agit de trouver un équilibre entre les stimuli passifs et actifs. En faisant attention à ce qui nous donne de l'énergie et à ce qui nous en vole, nous pouvons nous sentir plus forts mentalement et plus résilients. Cette prise de conscience est non seulement précieuse pour les individus, mais aussi pour les entreprises, les écoles et la société en général.

Avec ces réflexions, nous concluons la conversation. Il y a encore beaucoup à apprendre sur la santé mentale, mais une chose est certaine : le bon état d'esprit et des choix conscients peuvent faire une grande différence.