Dans nos pays, une déficience en vitamine D est courante du fait d’une exposition insuffisante à la lumière du jour. On note aussi plus fréquemment un manque de vitamine D chez les personnes à la peau foncée, chez les personnes souffrant de maladies chroniques intestinales et chez les personnes alcooliques. Chez les plus de 60 ans, l’alimentation et l’exposition à la lumière du jour ne pas être suffisantes pour couvrir les besoins quotidiens. La vitamine D est utilisée en association avec le calcium pour prévenir l’ostéoporose.
De récentes études ont suggéré que la supplémentation en vitamine D peut améliorer la force et soulager les douleurs musculo-squelettiques. Une étude12 montre en particulier que de très faibles niveaux de vitamine D sont liés à un risque accru de douleurs lombaires modérées à sévères et de dégénérescence discale lombaire. Ainsi, en cas de douleurs lombaires, les femmes devraient consulter pour vérifier l’intérêt d'une supplémentation en vitamine D.
La dose recommandée est de 400 à 2000 UI (10 à 50 µg) par semaine ou une dose unique par mois. Chez l’adulte, l’apport complémentaire conseillé est de 10 μg/jour, mais il devrait être augmenté à 15 μg/jour chez les personnes à risque d’ostéoporose, et à 20 μg/jour lors de la grossesse et en période d’allaitement, et, en accord avec un récent rapport d’experts européens, pour les personnes âgées (Brouwer-Brolsma et al., 2013).
Prise à trop forte dose, la vitamine D peut entraîner un excès de calcium dans le sang (hypercalcémie), dans les urines (hypercalciurie) et favoriser la formation de calculs rénaux à base d'oxalates de calcium. Il est prudent de ne pas dépasser 115 microgrammes de vitamine D par jour.