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La ménopause reste un tabou, mais il est temps d'ouvrir le dialogue. Dans cet épisode de podcast, Katja Retsin et Amandine De Paepe partagent leurs expériences sur la façon de gérer la ménopause et son impact sur la vie quotidienne. Katja parle de sa carrière à la télévision, au théâtre et de son regard humoristique sur la vie. Elle réfléchit également à la périménopause et aux symptômes surprenants qu'elle a rencontrés, tels que le brouillard cérébral et les sautes d'humeur. Ensemble, elles discutent de l'importance de l'humour, d'un mode de vie sain et de la thérapie hormonale bio-identique à cette étape de la vie.
Auteur de best-sellers et scientifique de l'alimentation, Amandine De Paepe a suivi une formation universitaire complète. Elle a étudié les sciences biomédicales et la nutrition, et a obtenu un master européen en sciences nutritionnelles aux universités de Wageningen (NL), Cork (Irlande), Lund (Suède) et Paris (FR). Après une carrière internationale dans le secteur pharmaceutique, elle se lance dans le conseil nutritionnel médical, qu'elle associe à des analyses telles que des tests sanguins spécifiques, des tests ADN ou de sucre, ainsi qu’à des compléments personnalisés. Au fil des années, Amandine a fait de sa passion le métier de sa vie. Aujourd'hui, elle est le moteur d'Insentials, une marque belge de vitamines et de compléments alimentaires.
Katja Retsin est une personnalité médiatique flamande qui s'est fait connaître en tant qu'actrice, écrivaine, présentatrice et entrepreneuse. En 2024, elle est principalement active pour des chaînes de télévision régionales et en tant qu'influenceuse. De plus, elle a son propre podcast sur la périménopause intitulé "Opvliegend wild".
Katja partage comment elle pensait toujours qu'elle aurait des symptômes autour de ses 48 ans. En effet, sa mère avait eu des symptômes typiques de la ménopause à cet âge, comme des sueurs nocturnes. Une fois arrivée à 48 ans et toujours sans aucun symptôme, Katja a pensé qu'elle aurait peut-être plus de chance que sa mère. Cependant, à 49 ans, les premières douleurs étranges ont commencé à apparaître. Elle a soudainement eu des problèmes de nez sec et de démangeaisons dans les oreilles, des symptômes de déshydratation. Une amie à elle se plaint, quant à elle, d'axelles sèches.
L'été précédant son 50e anniversaire, Katja commence soudainement à souffrir du redouté symptôme typique de la ménopause : les bouffées de chaleur nocturnes. Pendant trois semaines, elle a eu l'impression d'avoir de la fièvre. Finalement, le médecin conclut que des fluctuations hormonales pourraient être à l'origine des symptômes de Katja. De plus, elle a également eu des cauchemars dramatiques qui l'ont complètement empêchée de dormir.
Katja reçoit une prescription d'oestrogel de la part de son médecin, mais elle est d'abord un peu réticente à l'idée de l'utiliser. Le tube reste donc dans le placard. À mesure qu'elle développe de plus en plus de symptômes, elle se rend chez une gynécologue avec qui elle se sent bien. Actuellement, Katja combine un stérilet hormonal et de l'oestrogel.
Bien que cette combinaison fonctionne généralement bien pour Katja, elle souffre parfois de sautes d'humeur et de brouillard cérébral. Le fait qu'elle ne sache jamais quand cela peut frapper crée beaucoup d'incertitude.
Certaines douleurs ne sont pas immédiatement associées à la (pré)ménopause. Katja a longtemps souffert de problèmes de digestion et de douleurs articulaires. Ce n'est que lorsqu'elle a vu une liste de symptômes possibles de la ménopause qu'elle a réalisé que ses problèmes n'étaient pas dus à son alimentation, son mode de vie ou le stress, mais à des fluctuations hormonales.
Amandine souligne que la prise d'hormones pour prévenir une grossesse est tout à fait différente du soutien hormonal pendant la ménopause. Il y a souvent deux camps : les partisans des hormones et ceux qui y sont opposés. Cependant, prendre des hormones bio-identiques pour rendre la deuxième phase de la vie d'une femme vivable est très différent de prendre la pilule. Les avantages de la supplémentation hormonale pendant la ménopause sont nombreux. Non seulement cela réduit les symptômes, mais cela a également un effet esthétique positif et même une protection contre les maladies cardiovasculaires.
Bien que la supplémentation hormonale puisse être très utile, l'importance d'un mode de vie sain ne doit pas être sous-estimée. Amandine souligne que l'alimentation et l'exercice restent cruciaux à cette étape. Les femmes en ménopause ont généralement un peu plus de temps ; elles sortent plus souvent, voyagent, etc., ce qui n'a pas toujours un impact positif sur leur mode de vie. On parle souvent uniquement des niveaux d'œstrogène et de progestérone, mais un hormone importante est souvent négligée : l'insuline. L'insuline stabilise la glycémie, et cela relève purement du mode de vie. Un autre hormone est le cortisol. Cette hormone du stress commence à augmenter des années avant la ménopause et continue de le faire après. Là encore, l'œstrogène joue un rôle, car il influence la production de cortisol.
Katja plaisante sur la façon dont la femme typique en ménopause était représentée il y a quelques années : une femme âgée avec une permanente violette, à vélo, avec une tige de poireau dans son panier. Vieille, dépassée et pas du tout sexy. Heureusement, cette image est désormais beaucoup plus réaliste. Cependant, la ménopause reste malheureusement un tabou.
Enfin, Katja parle de sa tentative d'être plus active. Le wall pilates n'a conduit qu'à un mur sale, et c'est tout. Amandine souligne l'importance de l'entraînement en force pendant la (pré)ménopause. Cela aide à prévenir la perte musculaire, et la masse musculaire a un impact positif sur le métabolisme.